Notre arrivée sur Ushuaia est étrange et troublante. Est-ce l’heure tardive et le climat maussade qui rendent l’atmosphère un peu tendu dans le bus ou est-ce la pression de tous les voyageurs qui approchent du bout du monde ? Nous voyageons dans une pénombre à laquelle nous n’avons pas été habitués jusque là. Seuls les petites lumières des issues de secours nous éclairent. C’est une (in)quiétude relative. Le vacarme du dernier navet sorti au cinéma nous manque presque ! Le silence est parfois interrompu par le bip d’un téléphone. On capte aussi au bout du monde ! En se rapprochant d’Ushuaia, la route devient sinueuse. C’est vallonné en Terre de feu et le bus dévale la pente à un bon rythme. De gros nuages bien gris tapissent le ciel et on s’imagine volontiers que c’est la tempête au bord du détroit, que les navires sont à quai et que les marins (s’il en reste) au chaud. Plus on avance, moins on a d’espoir qu’il fasse beau demain. Le ciel est trop chargé pour y croire…
Mais que fait on au bout du monde quand il fait trop moche pour randonner ?
Nous voyions enfin Ushuaia de loin. Il y a beaucoup de lumière sur la colline. La ville semble étalée et paisible. La lumière du bus se rallume, nous enfilons nos sacs à dos, direction l’hôtel. Bonne nuit !
Ushuaia, mouais on n’est pas fans
Quelques maisons en bois mimis…
Ushuaia, une vraie ville de marins (attention clichés !!!)
Une bonne soirée avec des marins brésiliens et des bretons fous
La conversation sur comment bien faire l’amour à une brésilienne était épique. SAUVAGE même mais on vous passe les détails…
On prend l’air pour se remettre de pied !
Parc National de la Terre de Feu
Et on va au Paxs spot se réchauffer…
On est fans des almacenes argentins (cf. les almacenes de San Antonio de Areco) !
et goûter quelques sucreries !
Chacun sa boisson
La propagande pour le maté.
Un petit verre pour la route…