Notre périple péruvien est synonyme de rencontres et d’échanges que nous n’oublierons pas ! Après avoir dormi chez l’habitant à Paramis, nous avons décidé d’aller à Maras puis à Cuyo Chico car à ce qu’il paraît, on nous attend…
Amilcar et sa famille : comme à la maison à Maras
Nous nous rendons chez Amilcar Del Castillo à Maras afin de dormir dans sa jolie demeure. Nous découvrons une petite famille dans une jolie maison coloniale, ambiance brocante frenchy car le frère d’Amilcar, Carlos, vit en France et déniche de jolies objets pour son frère, un fana des vieux meubles et des objets qui ont une histoire. Carmen, la maman, ne comprend pas pourquoi il achète autant de chaises et cela donne un débat animé assez drôle à suivre.
Carmen, la patronne des lieux
Comme avec Francesca, Carmen se cache dans sa cuisine. Discrète, elle nous mitonne de bons petits plats. Elle nous écoute parler avec Amilcar et Carlos. Laurent la surprend en train de nous regarder du coin de l’œil, entre les oranges et les fleurs fraîches. Elle nous a sûrement trouvé sympathiques puisque des le lendemain, nous avons pu discuter tranquillement avec elle. Un sacré bout de femme du haut de ses au moins 75 ans et les garçons n’ont cas bien se tenir.
La rigolote voisine et ses cuis !
Quoi, on ne vous a pas dit qu’on mange du cochon d’inde au Pérou ! C’est très bon avec un petit poivron farci, rocoto relleno. A GOUTER
Maras : panorama grandiose
Maras : calme et charme languissant
Maras est aussi un village charmant où il fait bon se promener. De vieilles portes en bois, des maisons en adobe et une superbe lumière. On s’arrête tous les 10 mètres pour discuter avec des habitants curieux (ou bourrés) !
C’est l’endroit idéal pour lire son livre au soleil sur les marches de la petite église en face de la maison d’Amilcar. « La religieuse » de Denis Diderot c’est parfait pour l’occasion si vous voyez de quoi je veux parler !
Je suis déconcentrée par les vas et vient des habitants et des animaux. Parfois ce sont de vieilles mamitas qui emmènent les moutons au pâturage mais dans l’après-midi, ce sont de jeunes enfants qui peuvent s’en occuper. Ne vous offusquez pas les gringos, les enfants ont école le matin et ensuite, ils font leurs devoirs, jouent ou aident leurs parents. Ici c’est normal que les enfants travaillent (et on attend d’eux d’être dynamiques et de ramener de l’argent) et que les anciens travaillent aussi un petit peu (une mini contribution suffira car il n’y a pas de pension retraite au Pérou).
Il y a comme des problèmes de proportions sur ces photographies…
Maras / Moray, entre terre et sel
- Le site arquéologique de Moray (un ancien site expérimental agricole)
Amilcar, Carmen y Carlos, les agradecemos mucho por du sincera hospitalidad. Hemos engordado con la comida de Carmen y practicado nuestros ritmos tocando música con Amilar !
Conseils si vous souhaitez dormir chez l’habitant dans la vallée sacrée
- Pour aller à Maras / Moray, prenez un bus de Cusco ou Pisac. Il vous arrêtera sur la route. Puis, vous négociez un taxi pour visiter Maras et Moray. De Maras, vous pouvez rentrer à Pisac et Cusco en bus.
- Dormir chez l’habitant à Maras : Amilcar Del Castillo, Association Sol Naciente Moray-Maras, tel local : 984 654047 ou 974 744498, andeami[email protected] ou [email protected], 192 Punku Mayor, Maras